GONZOO

GONZOO

Un pornodrame de Riad Gahmi, Mise en scène Philippe Vincent

Du 28 novembre au 1er décembre 2017 à la Comédie de Saint-Etienne (42)

« En 2014, une entreprise chinoise basée à Shanghai, spécialisée dans la création de logiciels, propose à « l’employé de l’année » une nuit avec une célèbre actrice pornographique japonaise. L’idée pourrait paraître incongrue si cette anecdote n’était réelle. Dans Gonzoo – pornodrame, c’est une femme, Léna, qui est consacrée « employée de l’année ». Après avoir récupéré son lot, Alex, hardeur vedette d’une boîte de production de films X, elle est percutée par une voiture. La conductrice prétendra avoir perdu le contrôle de son véhicule à cause d’un lion qui marchait sur le trottoir… Un témoin de l’accident prétendra, lui, qu’elle est morte à cause d’une offense faite au monde. Quant à Alex, il restera inconsolable. La marchandisation du corps et de la sexualité – miroir de la loi du marché – lance chacun dans sa quête de sens et dans une tentative de reprendre contact avec l’autre. Qu’est-ce qu’exister aujourd’hui ? Les fantômes de Jésus et Barabbas, figures révolutionnaires, seront ici convoqués. Comme deux tentatives de chasser, un instant, les marchands du Temple… »

(propos Riad Gahmi)

TEXTE / Riad Gahmi
MISE EN SCENE / Philippe Vincent
AVEC / Katell Daunis, Antoine Descanvelle, Louis Dulac, Shams El Karoui, Anne Ferret, Pauline Laidet, Bob Lipman

COPRODUCTION / Scènes Théâtre Cinéma, Comédie de Saint Etienne, TNP-Villeurbanne
Avec le soutien de La Chartreuse-CNES pour les résidences d’écriture

Plus d’informations :
Comédie de Saint-Etienne
Scènes Théâtre Cinéma : Gonzoo


Jörg Ritzenhoff

Jörg Ritzenhoff est l’un des compositeurs les plus talentueux de la danse contemporaine dans le Nord Rhein Westphalie. Les coopérations continues en association avec des chorégraphes tels que Raffaele Giovanola (Cocoondance, Bonn), Barbara Fuchs (Cologne), Morgan Nardi und Naoko Tanaka (Tanzhaus NRW, Düsseldorf), Gudrun Lange (fft düsseldorf), LaborGras (Berlin) ou Helge Letonja (Steptext danse projet, Brême) marqueront son œuvre en danse. La Société de Cologne Theater (Kölner Schauspielhaus) lui a commandé plusieurs projets, entre autres, de la musique pour « The Tempest », réalisé par Karin Beier.

Il vit à Cologne et a développé des projets de musique et de performances en association avec la Bundeskunsthalle et la compagnie de théâtre de Bonn, la capitale culturelle de l’Europe de Weimar, le Rundfunk Berlin Westdeutschen et le Deutschlandfunk. Ses coproductions internationales ont été invitées à la célèbre «Fabbrica Europa» à Florence et à la « Theaterspektakel Zürich » en Suisse. Né à Düsseldorf, il a étudié la composition classique avec le professeur Ingo Schmidt à l’École supérieure de musique à Wuppertal.

Miguel Borges

Miguel Borges a 46 ans, il vit à Lisbonne. Il est acteur portugais, pour le cinéma et le théâtre. Il a suivi le cours de formation des acteurs, l’École de Théâtre et de Cinéma de Lisbonne. Il a débuté dans le théâtre jeune public et le théâtre de marionnettes de Lisbonne. Plus tard, il a travaillé avec le Teatro da Cornucópia (sous la direction de Michael William Stroux Stephan et Luís Miguel Cintra), No projecto Olho (avec Joao Miguel Gar- cia), « Œil extérieur » sur Sensurround (direction de Lucie Sigalho) et Artistas Unidos (avec Jorge Sil- va Melo, Joana Barcia, Américo Silva, Claudio da Silva, António João Fiadeiro et Simon). A joué des pièces de Bertolt Brecht, Harold Pinter, Antonio Onetti, Samuel Beckett, William Shakespeare, Jon Fosse, José Maria Vieira Mendes et Miguel Castro Caldas. Co-organisé Café, à partir de Spiro Scimone, avec la Artistas Unidos.
Pour le cinéma, il a travaillé avec les cinéastes Teresa Villaverde dans les films « Três Irmãos » et « Água e Sal »; Edgar Pera « Le manuel de l’évasion – LX94 », « A Konspiração dos Mil Tímpanos », « A Janela Não é a Minha Paisagem » – Maryalva Mix, João Pinto, Florence Strauss, Tiago Guedes et Frederico Serra (« O Ralo », « Alta Fidelidade », « Coisa Ruim »), Mozos Manuel José de Sá Caetano, Leonel Vieira et « No firme » de João César Monteiro et dans « Vai e Vem ».