L’AFFAIRE DE LA RUE DE LOURCINE

en prologue :

PAYSAGE SOUS SURVEILLANCE DE HEINER MÜLLER

PRÉSENTATION

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CRÉATION LE 12 DÉCEMBRE 1995 AU THÉÂTRE DE LA CROIX-ROUSSE

IMAGES DE MEURTRES

Rencontre inattendue, à Lyon, entre Labiche et Müller

Dans “Paysage sous surveillance“, un texte d’une dizaine de pages datant de 1984, Heiner Müller décrit ce qui pourrait être le décor d’un meurtre. Le cadavre d’une femme y gît en compagnie d’un arbre, d’un volatile, d’un bloc de béton et d’un possible tueur. Pour évoquer cette morte, pareille à tant de suicidées-massacrées qui hantent son œuvre, le dramaturge allemand dit avoir “retouché“ Alceste d’Euripide, lenô Kumazaka, le onzième chant de L’Odyssée et Les Oiseaux d’Hitchcock. Un bel exemple de promenade “transsexuelle“, peu surprenant chez un écrivain rompu à l’art du palimpseste.
L’affaire de la rue de Lourcine ne figure pas parmi les sources de Paysage sous surveillance. Heiner Müller réécrit plus volontiers les tragiques grecs que les comiques français. Qu’à cela ne tienne : pour le metteur en scène stéphanois Philippe Vincent, tous les chemins théâtraux conduisent à l’auteur de Quartett et Hamlet-Machine, alors pourquoi pas ce bon vieux Labiche ? D’autant qu’un cadavre de femme joue un rôle capital dans la fameuse affaire.
Le spectacle actuellement présenté au Théâtre de la Croix Rousse risque de laisser perplexes les spectateurs qui ont une idée plus traditionnelle de Labiche. Mais il ne peut qu’intéresser ceux pour qui le théâtre est un terrain d’aventure et d’expérimentation. Non seulement Philippe Vincent réussit à établir un lien entre la rue de Lourcine et le paysage “entre steppe et savane“ de Müller, mais il superpose avec une certaine virtuosité images scéniques et images filmées.

Bernadette Bost
Le monde décembre 1995

DISTRIBUTION

L’AFFAIRE DE LA RUE DE LOURCINE

Texte : Eugène Labiche

en prologue :

PAYSAGE SOUS SURVEILLANCE

Texte : Heiner Müller
traduction : Jean Jourdheuil et Jean-Francois Peyret

Mise en scène : Philippe Vincent
en collaboration avec Bianca Falsetti
Décor : Jean-Philippe Murgue
en collaboration avec : Jacques Mollon
Lumière : Hubert Arnaud
Musique : Daniel Brothier
Costumes : Cathy Ray
Attachée de production : Brigitte Delore

Avec:
Stéphane Bernard,
Yves Bressiant
Yves Charreton,
Anne Ferret,
Philippe Vincent
et Bianca Falsetti

Production :
Scènes, en coproduction avec Le Théâtre de Bourg en Bresse.
en coréalisation avec le Théâtre de la Croix-Rousse (Lyon) et la Comédie de Saint-Etienne.

PARTIE FILMÉE

Réalisation : Philippe Vincent
en collaboration avec : Pierre Rochigneux et Bianca Falsetti
Chef opérateur et cadre : Pierre Grange
assistant : Nicolas Manson
Décor : Bianca Falsetti
en collaboration avec : Jacques Mollon
Costumes : Cathy Ray
Régie générale : Rémy Fonferrier
Technique : René Crozat, Christophe Pernin-Capet et Léa Bertrand
Photographe de plateau : Pierre Arnaud
Montage : Pierre Rochigneux

avec :
Stéphane Bernard : Oscar Lenglumé
Yves Bressiant : Mistingue
Yves Charreton : Le cousin Potard
Anne Ferret : Norine Lenglumé
Philippe Vincent : Angelo
et François Béchaud, Marguerite Bernard, Enzo Bressiant, Marinette Brothier, Daniel Brothier, Bianca Falsetti, Nadine Just, Myriam Lastab, Frédéric Marion, Jean-Philippe Mirandon, Sophie Peyrache, Cathy Rey, Louis Sudour et Théo Vincent.

Caméra: AATON (Erébus)
Pellicule: KODAK
Laboratoire: NEYRAC

Remerciements:
Laurent Charles Erébus (Lyon), Les Films de l’Imparfait, Le Nec de Saint-Priest-en-Jarez, Chromatiques, Courbon Antiquités, La Comédie de Saint-Etienne, La Salle Jeanne d’Arc, Gilbert Guillemard, l’O.T.I., Le Cinéma Le France, La Cinémathèque de Saint-Etienne, Qui courait dans l’herbe, Yves Garnier, Sandrine Vicériat pour.ses toiles.

Scènes est subventionnée par:
Le Ministère de la Culture (DRAC-Rhône-Alpes), La Région Rhône_Alpes,
Le Conseil Général de la Loire, La Ville de Saint-Etienne
avec le soutien de TADDUNI

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